
Lancement d’alerte
Il est de plus en plus reconnu qu’un système efficace de gestion des alertes internes constitue un élément-clé de risk management. Une solide culture du dialogue et de l’écoute favorise les signalements précoces et permet d’identifier et résoudre les problèmes avant qu’ils n’évoluent en crise.
Les meilleurs systèmes d’alerte s’appuient sur des canaux de signalement efficients, une communication maîtrisée et, surtout, sur la confiance. Cela permet aux parties prenantes de partager leurs préoccupations sur des plateformes sécurisées où elles seront entendues, sans craindre de représailles. GoodCorporation aide à construire et à intégrer ces systèmes.
Nos services de gestion d’alertes internes
Nous accompagnons nos clients dans la mise en place de systèmes de gestion des alertes internes efficaces en développant des politiques, des processus et des communications sur mesure.
Il s’agit notamment de :

la rédaction ou la révision de politiques de gestion d’alertes
l’évaluation et la mise en place de processus de traitement et d’investigation
l’évaluation de la culture d’écoute et de prise de parole au sein de l’entreprise, l’identification des manquements et des possibilités d’amélioration
Concevoir des programmes de formation pour aider les parties prenantes à utiliser et à gérer efficacement les processus de gestion d’alertes et les enquêtes
identifier les indicateurs de performance relatifs à la gestion des alertes dans le cadre de reporting ESG et reporting annuel
développer des stratégies de communication pour promouvoir les canaux de remontée d’alerte et une vraie culture d’écoute

Un référentiel pour une gestion des alertes efficace
Le référentiel de gestion des alertes internes de GoodCorporation a été conçu pour soutenir les entreprises dans la mise en place de systèmes d’alerte efficaces, en créant un environnement sûr où chacun a la possibilité de faire remonter des signalements et des alertes de manière constructive. Il comprend un éventail de bonnes pratiques managériales ainsi que les outils pour suivre leur implémentation.
Ce référentiel est adapté à toutes les tailles d’entreprises, et peut être utilisé aussi bien pour évaluer et perfectionner un système d’alerte existant que pour créer un nouveau programme de gestion des alertes.

Télécharger notre référentiel
Un référentiel pour une gestion des alertes efficace
GoodCorporation se base sur ce référentiel pour :

Effectuer une analyse préliminaire d’un système de gestion des alertes existant

Examiner le protocole d’investigation afin de recommander les bonnes pratiques et améliorations nécessaires

Revoir le système de retour d’information et de feedback et proposer des améliorations

Analyser la gouvernance actuelle du système de gestion des alertes internes et formuler des recommandations d’amélioration priorisées

Effectuer une analyse des écarts afin d’identifier les faiblesses du système et monter un plan d’amélioration

Évaluer le système de traitement des alertes et formuler des recommandations, le cas échéant, à la lumière de la structure de l’organisation et de son pays d’implantation

Ancrer la culture du dialogue et de l’écoute dans votre entreprise
Un système d’alerte, pour être efficace, requiert un engagement constant. Les entreprises dotées des meilleurs systèmes misent sur une communication multicanal, en les promouvant au quotidien au même titre que les autres campagnes de communication internes. Par ailleurs, l’implication de la direction est indispensable pour consolider ces systèmes.
Dans notre webinar pour EQS Group, nous détaillons les étapes d’une implémentation harmonieuse et analysons les caractéristiques des cultures d’entreprise dans lesquelles les systèmes d’alerte s’ancrent et fonctionnent. Nous formulons aussi des recommandations pour nos clients sur la manière dont on peut communiquer sur l’utilisation qui est faite de ces systèmes, qu’il s’agisse de reporting d’indicateurs sur le nombre et la nature des signalements reçus ou sur leur traitement.
Regardez notre webinaire (en anglais)
Effective speak-up culture in your organisation

Rendre
l’alerte possible
Une bonne gestion des risques impose d’encourager les salariés et les autres parties prenantes à faire remonter les signaux faibles ainsi que tout comportement inapproprié.
Une plateforme d’alerte fiable et bien intégrée à la culture d’entreprise est souvent le meilleur moyen d’identifier et traiter les risques avant qu’ils ne dégénèrent en crise. Cependant, pour maximiser son efficacité, il est indispensable de répondre à certaines questions : comment la culture de l’entreprise s’exprime-t-elle, quels freins pourraient s’opposer à un projet de système d’alerte et comment ce système doit s’adapter aux spécificités de votre entreprise.
Notre blog “Making whistleblowing work” explore certains freins pouvant dissuader les salariés de recourir à une plateforme d’alerte. Nous détaillons les étapes et outils qui permettent à une entreprise de mettre en place cette plateforme et d’instaurer une relation de confiance avec ses utilisateurs.

Les employés sont les yeux et les oreilles d’une organisation et sont les plus à même de détecter une faute professionnelle aussitôt qu’elle est commise. Une bonne entreprise reconnaît qu’il est dans son intérêt d’être informée de tout problème bien avant qu’il ne fasse l’objet d’un signalement, et crée un environnement où il est normal de faire part de ses préoccupations.
Leo Martin – Directeur Général, GoodCorporation
Questions fréquemment posées
Un système de signalement réussi repose bien sûr sur une politique d’entreprise et des processus de gestion des alertes solides, mais aussi et surtout, il repose sur l’instauration d’un véritable climat de confiance. Quel que soit le degré de sophistication de vos systèmes de remontée d’information, si les employés, les fournisseurs et les autres parties prenantes de l’entreprise n’ont pas confiance dans les systèmes en place, et ne pensent pas que l’on prendra leurs préoccupations au sérieux ou qu’on donnera suite à leurs signalements, rien ne fonctionnera correctement.
L’entreprise doit prendre l’engagement d’instaurer et de maintenir l’intégrité de son système d’alertes internes. Il est très important que la direction adopte et véhicule les bons messages, assure des procédures d’enquête solides, une formation à tous les niveaux de l’entreprise, le tout soutenu par des communications régulières.
Pour en savoir plus, lisez notre blog « Making whistleblowing work » (en anglais).
Un système de remontée d’information efficace est le meilleur moyen d’identifier les pratiques non-éthiques voire illégales, ainsi que les mauvais comportements au sein de votre organisation, afin que vous puissiez prendre des mesures pour résoudre le problème en interne avant qu’il ne s’amplifie, ou qu’il ne soit rendu public. C’est également un véritable indicateur de la culture éthique d’une entreprise.
Sans oublier qu’un système de gestion des alertes internes est une obligation légale dans de nombreux pays, dont la France avec la loi Sapin 2 dont il constitue l’un des piliers, mais aussi au niveau européen suite à l’adoption de la directive européenne sur la protection des lanceurs d’alertes [directive (UE) 2019/1937].
Cette directive européenne est entrée en vigueur en décembre 2019. Bien que l’adoption des lois nationales transposant la directive ait pris plus de temps que prévu, la directive a maintenant été transposée dans la plupart des États membres de l’UE.
Les entreprises et les organisations de plus de 50 salariés doivent mettre en place des canaux et des procédures de gestion des alertes internes confidentiels et offrir aux lanceurs d’alertes une protection contre toute forme de représailles. Dans certains pays, les personnes responsables du système de gestion des alertes doivent être notifiées aux autorités.
Les sujets couverts par la protection des lanceurs d’alerte peuvent varier d’un pays à l’autre, mais incluent généralement toute violation du droit européen, comme la fraude fiscale, le blanchiment d’argent, la sécurité des produits de consommation, la discrimination ou les violations des droits humains, ainsi que les impacts sur l’environnement. Dans certains pays, les violations des réglementations locales et du code de conduite de l’organisation entrent également dans le champ d’application de la protection des lanceurs d’alerte.
Les nouvelles lois des États-membres établissent également des règles strictes sur la manière dont les organisations doivent communiquer avec les lanceurs d’alerte. Dans chaque État-membre de l’UE, des autorités de référence ont été désignées et sont chargées d’accompagner le développement – et parfois même de superviser – la mise en œuvre des systèmes de gestion d’alertes et, dans certains cas, elles sont à même de recevoir directement des alertes.
La confidentialité et une protection absolue face aux représailles sont les deux piliers de tout système de signalement. L’entreprise doit prendre des engagements très clairs sur ces points et veiller à ce que leur non-respect entraîne des sanctions systématiques, l’enjeu n’étant pas seulement de protéger le lanceur d’alerte mais aussi de garantir le traitement respectueux et équitable de chaque partie prenante.
Effectivement les entreprises les plus avancées sur le sujet prennent le parti de communiquer publiquement, en interne mais aussi en externe, sur les performances de leur système de signalement. En partageant des données anonymes relatives au nombre et à la nature des problèmes remontés, ainsi que des informations sur leur traitement, ces entreprises cultivent la confiance et démontrent l’efficacité concrète du système mis en place. Les normes ESG incitent d’ailleurs les entreprises à recueillir régulièrement ces données, et à en rendre compte de manière proactive aux investisseurs et auditeurs.